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La justice se penche sur la requête de non-lieu déposée par Jegou et Auradou.

La justice argentine étudie la demande de non-lieu des rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés de viol qu’ils nient. Le parquet plaide pour le non-lieu, évoquant des doutes sur les preuves.

La justice argentine examine vendredi à huis clos la demande de non-lieu formulée par les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés de viol qu’ils nient. Les faits se seraient déroulés à Mendoza en juillet, après un match du XV de France. Les avocats de la plaignante, une Argentine de 39 ans, et ceux des joueurs débattront du non-lieu demandé par la défense. Le parquet a déjà plaidé en faveur de ce non-lieu, citant des « doutes » et une « absence de preuves ».

Auradou et Jegou, âgés de 21 ans, ont toujours affirmé que les relations étaient consenties. La plaignante, quant à elle, évoque un viol avec violence. Les joueurs encourent de 8 à 20 ans de prison. Après avoir été assignés à résidence, ils ont été libérés en août et sont rentrés en France. Les avocats des joueurs se disent optimistes quant à un non-lieu, tandis que du côté de la plaignante, le pessimisme domine. Des accusations ont été portées sur le traitement médiatique et judiciaire du dossier.