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Chabal plaque tout

Sébastien Chabal a officialisé sa retraite sportive à l’issue de la saison. Le 3e ligne termine sur une montée avec le LOU après seize années au plus haut niveau.

C’était prévu. Sébastien Chabal n’a donc surpris personne en annonçant la fin de sa carrière de joueur de rugby ce lundi devant les médias. A la fin de la saison, dimanche, j’arrête ma carrière de joueur de joueur professionnel, a fait savoir le 3e ligne de Lyon. Avec beaucoup de plaisir. Je mesure la chance que j’ai eue et celle d’arrêter sur un titre, de finir la mission pour laquelle j’étais venu, remonter dans le Top 14. Avec l’espoir de voir le club s’installer durablement. La montée du LOU, club qu’il a rejoint en 2012 avec son ami Lionel Nallet, n’aura rien changé à sa décision de dire stop.

J’ai envie de couper du terrain. Je n’ai plus envie de ça. Peut-être que lors de la reprise du 12 juin, ça me manquera. A partir de Noël, j’avais les idées assez claires sur ma décision finale, a ajouté celui qui restera l’une des figues les plus marquantes du rugby français. Lancé chez les professionnels en 1998 à Bourgoin-Jallieu, il y restera jusqu’en 2004 avant de tenter l’aventure anglaise à Sale. C’est de l’autre côté de la Manche que sa légende se construisit jusqu’en 2009 et qu’il devint un membre régulier du XV de France. Sélectionné à 62 reprises sous le maillot bleu entre 2000 et 2011, il a remporté le Tournoi des VI nations en 2010 et a participé à deux Coupes du monde (2003 et 2007). Le monde le découvre à l’occasion de la tournée en Nouvelle-Zélande en 2007 avec un tampon sur Ali Williams dont la vidéo a fait le tour de la planète.

Surnommé Caveman (L’homme des cavernes) ou Attila, Chabal a su jouer de sa popularité naissante et de son image, enchaînant les contrats pubs (marques de vêtements, bookmakers…) et les apparitions médiatiques pour devenir l’un des sportifs préférés des Français… et les mieux rémunérés. Son retour en France en 2009 au Racing-Métro empli d’espoirs le club parisien. Mais l’histoire n’aura pas été belle et se termine en eau de boudin avec le licenciement de Chabal. Celui-ci s’offre une pige en D3 australienne, aux Balmain Wolves dans la banlieue de Sydney, le temps d’un match. Sa signature au LOU est officialisée en avril 2012. Son passage en Pro D2 sera surtout marqué par son coup de poing sur un adversaire en janvier dernier, pour lequel il écope de trois semaines de suspension. Le dernier coup d’éclat médiatique avant l’annonce de sa retraite.

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