A la tête du XV de France qu’il fait brillé d’une main de maître, Fabien Galthié s’est exprimé sur les troubles autour du rugby français. Il s’est ensuite projeté sur le Tournoi des Six Nations.
S’il brille sur le plan sportif, le rugby français connaît quelques frasques en interne alors que le sommet de la Fédération française de rugby a récemment été ébranlé. Des affaires qui ne perturberont pas les Bleus malgré la volonté de Galthié de construire dans la durée : “C’est quelque chose qui ne nous appartient pas, mais on suit de près ce qui se passe. Au mois de décembre, pendant la période difficile, pendant la tempête, Bernard Laporte m’a demandé deux choses: quoi qu’il arrive, de continuer de tracer notre route vers la Coupe du monde 2023, et de préparer aussi le mandat d’après jusqu’en 2027. Nous sommes totalement engagés dans cette mission-là. On a besoin de garder cette vision, qu’on a construite depuis trois ans. De garder cette continuité, qui nous a permis de progresser collectivement. On a besoin de continuité, de visibilité, et je crois que pour le moment c’est le cas. Tout est organisé, tout est planifié jusqu’à la Coupe du monde 2023.“
Le sélectionneur français a ensuite été interrogé sur les échéances à venir et notamment sur le Tournoi des Six Nations, objectif prioritaire de Fabien Galthié avant d’entamer une préparation symbolique pour la Coupe du monde 2023 qui aura lieu en France : “Quand on a pris l’équipe de France il y a trois ans, on a défini les objectifs. Les objectifs, c’était de gagner, vite, des matches, des compétitions, et redevenir une équipe du top 3 mondial, redevenir une nation majeure du rugby. C’est là où on est aujourd’hui et c’est ce qu’on voulait (la France est au deuxième rang du classement mondial de World Rugby derrière l’Irlande, NDLR). Chaque fois que l’équipe de France descend du bus pour aller dans le stade, c’est comme ça qu’elle veut se présenter. Pour ce Tournoi des six nations, on va essayer de rééditer ce qu’on a réussi à faire l’an dernier” a-t-il déclaré dans des propos relayés par l’AFP.