Christophe Urios va pouvoir rebondir. Défait de ses fonctions avec Bordeaux-Bègles en novembre dernier, le manager va prendre la tête de l’ASM Clermont ce lundi. Dans une interview accordée aux Grandes Gueules du Sport sur RMC, Urios est revenu sur son départ l’UBB.
«Je l’ai forcément vécu comme un échec. Quand on te confie une mission et que tu ne vas pas au bout, il y a une part de responsabilité. Je l’ai vécu comme un échec même si l’échec permet de progresser, rebondir et évoluer. Ce n’est pas un échec au sens négatif du terme.», a-t-il déclaré. «Jusqu’à présent, le rugby était encore protégé. Il y avait des entraîneurs qui se faisaient débarquer mais ce n’était pas monnaie courante. C’est une évolution de notre métier qu’il faut prendre en compte. C’est un métier passionnant mais tu sais que tu n’as pas toutes les cartes en main et qu’il faut s’adapter souvent et puis parfois tu arrives au clash parce que ce n’est pas possible de continuer car tu n’arrives pas à garder ni le lien, ni l’énergie.»