Privés d’Antoine Dupont, les Bleus ont encore un gros défi à relever ce week-end face à l’Écosse pour remporter la compétition.
Une semaine après son exploit retentissant face à l’Irlande, le XV de France aborde son dernier match du Tournoi des Six Nations en position idéale pour soulever le trophée. Mais les Bleus de Fabien Galthié devront éviter tout relâchement contre l’Écosse, samedi au Stade de France, pour concrétiser leur ambition.
Un passé à ne pas oublier
Malgré une dynamique positive, la France sait que rien n’est acquis. En 2021, les Tricolores avaient vu leurs espoirs de titre s’écrouler face à ces mêmes Écossais (27-23) dans des conditions similaires. « On en a reparlé légèrement parce que ce n’était pas exactement le même scénario », a confié Romain Ntamack en conférence de presse.
Cette fois, la mission paraît plus abordable. Même si l’Angleterre venait à s’imposer au pays de Galles avec le bonus, la différence de points (+106 pour la France contre +20 pour l’Angleterre) assure aux Bleus que quatre points suffiront pour s’adjuger le titre. De plus, en jouant après l’Irlande et l’Angleterre, ils connaîtront avec précision les enjeux avant leur entrée en lice.
Une Écosse imprévisible
L’Écosse, malgré une édition contrastée, reste un adversaire redoutable. Avec une courte défaite en Angleterre (16-15) et deux succès bonifiés contre l’Italie (31-19) et le pays de Galles (35-29), les hommes de Gregor Townsend peuvent jouer les trouble-fêtes. « Ils jouent un rugby qui s’appuie sur leurs points forts (…). Ce sera un jeu rapide avec des passes après contact et beaucoup de ballons pour les arrières », a prévenu le sélectionneur écossais.
Des records en vue
Le XV de France, lui, s’avance avec des certitudes. Porté par une attaque flamboyante et un banc puissant, il peut viser plusieurs records : nombre d’essais dans un Tournoi, meilleure différence de points, meilleur marqueur individuel pour Louis Bielle-Biarrey, et Thomas Ramos comme meilleur réalisateur français de l’histoire.
Fabien Galthié, cependant, refuse tout excès de confiance : « Il faut être vigilants parce qu’on est des latins, c’est dans notre génétique d’avoir du mal à reproduire des performances. Je ne lâcherai pas les joueurs sur cet aspect. »
Une équipe sans Antoine Dupont
Le principal absent de cette finale du Tournoi sera Antoine Dupont, blessé au genou droit contre l’Irlande. Son capitaine Grégory Alldritt prend naturellement le relais, tandis que Maxime Lucu, brillant en sortie de banc à Dublin, assurera la mécanique à la mélée.
Galthié a opté pour un banc composé de sept avants et d’un seul arrière, une stratégie gagnante lors des deux dernières rencontres. De retour dans le XV de départ, Gaël Fickou, qui va égaler le record de Philippe Sella (50 matchs dans le Tournoi), apporte une expérience précieuse pour éviter tout relâchement.
L’objectif est clair : décrocher un deuxième titre sous l’ère Galthié après le Grand Chelem de 2022. Une mission à portée de main, à condition de ne pas sous-estimer l’adversaire.
Les compositions d’équipe :
XV de France : Ramos – Penaud, Fickou, Moefana, Bielle-Biarrey – (o) Ntamack, (m) Lucu – Boudehent, Alldritt (cap.), Cros – Guillard, Flament – Atonio, Mauvaka, Gros
XV d’Écosse : Kinghorn – Graham, Jones, Jordan, van der Merwe – (o) Russell (co-cap), (m) White – Fagerson, Darge (co-cap), Ritchie – Gilchrist, Brown – Fagerson, Cherry, Schoeman
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— France Rugby (@FranceRugby) March 13, 2025
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