Le Castres Olympique revient en phases finales de la Champions Cup, 23 ans après une mémorable demi-finale en 2002.
Le Castres Olympique, qui affrontera Trévise en huitièmes de finale de la Champions Cup ce week-end, fait son grand retour dans les phases finales de la compétition européenne, 23 ans après une aventure mémorable. En 2002, le club tarnais, auteur d’une saison paradoxale avec des performances exceptionnelles en Coupe d’Europe et une lutte acharnée pour le maintien en Top 16, avait atteint les demi-finales.
Romain Teulet, l’ancien arrière du club, se souvient de cette année mouvementée : « La saison était extrêmement mouvementée, elle était excellente voire incroyable en Coupe d’Europe, et vraiment catastrophique en championnat », explique-t-il. Après une élimination prématurée en championnat, Castres avait brillé en Europe, se hissant jusqu’en demi-finale de la H Cup, où ils ont été battus par le Munster, un géant de l’époque.
L’équipe, dotée de joueurs talentueux comme Gregor Townsend, Ignacio Fernandez Lobbe et Ugo Mola, avait étonné tout le monde par sa capacité à se transcender en Coupe d’Europe, bien que ses résultats en championnat aient été loin d’être satisfaisants. François Plisson, ancien ailier, ajoute : « Autant on n’arrivait pas à mettre un pied devant l’autre en championnat, autant en Coupe d’Europe, on se lâchait ».
Mais après cette épopée historique, Castres a vécu une période de turbulences. L’entraîneur Alain Gaillard a été évincé et l’équipe a pris les choses en main, s’imposant de manière héroïque contre les Harlequins. Cependant, malgré une formidable demi-finale européenne, la défaite contre le Munster (25-17) laisse un goût amer pour les Castrais. Teulet regrette notamment une occasion manquée, « un drop que je manque qui passe à 20 cm du poteau », tandis que Reggiardo se souvient d’un essai décisif concédé dans les dernières minutes.
Après cette aventure, Castres a sombré dans une longue traversée du désert, marquée par l’absence d’une réelle présence en Coupe d’Europe, rendant encore plus significative cette qualification en phases finales. Reggiardo conclut : « On n’avait pas pris conscience de ce qu’on était en train de réaliser », et cette équipe de 2002 reste un symbole du potentiel inexploité du club, qui renaît aujourd’hui dans cette prestigieuse compétition.
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— Investec Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) April 4, 2025
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