XV de France : « On va à Cardiff pour gagner », prévient Villière

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By Hugo Bernabeu

L’ailier du XV de France Gabin Villière, qui devrait retrouver sa place de titulaire face au pays de Galles vendredi soir, a assuré lundi à Marcoussis que les Bleus allaient à Cardiff pour remporter une quatrième victoire dans le Tournoi : « On ne va pas se mentir, on y va pour gagner. »

Vous allez découvrir le stade de Cardiff, où certains de vos coéquipiers avaient gagné il y a deux ans (23-27), comment vous êtes-vous préparé ?
« On a l’habitude. On sait qu’on sera dans le noir au début dans le stade, on a de la chance de pouvoir préparer tout ça pour ne pas avoir de surprises, pour ne pas avoir un trop-plein d’émotions avant le match. Après, que le match soit à 21h00 (heure de Paris), ça ne change pas trop, on a nos routines d’entraînement, de préparation qu’on cale en fonction des horaires des matches. Ce ne sera donc pas forcément une surprise. On est prêt et on est prévenu surtout. »

Le titre dans le Tournoi, voire le Grand Chelem, sont à portée de main : comment faites-vous pour garder la tête froide ?
« Je ne pense pas qu’il y ait un surplus d’excitation ou de confiance, on prend les matches un par un. On sait que le pays de Galles, ça va être un très grand match. Mais on y va pour gagner, il ne faut pas se mentir. On sait que ça va être un très gros, gros combat, d’autant plus à l’extérieur, face à l’équipe qui est championne en titre… Il faudra faire avec, garder confiance et rester concentrés. Shaun (Edwards, l’entraîneur anglais en charge de la défense du XV de France, NDLR), le premier, a envie de battre le pays de Galles, mais il ne nous met pas une pression supplémentaire pour autant ! »

Avez-vous travaillé sur ces « trous d’air » qu’a connus le XV de France en deuxième période lors de ses premiers matches du Tournoi ?
« Vous savez, en club, on a aussi parfois des trous d’air en termes de concentration, en début de deuxième période. Et on sait que dans le haut niveau, on n’a pas le droit à ce laps de temps, de temps mort, où on n’est pas forcément ‘dedans’. Mais on le sait tous et on se met en tête que le combat commence au coup de sifflet. Il ne faut pas attendre dix minutes pour être dedans car parfois c’est trop tard et ces dix premières minutes peuvent nous coûter un match. Et ça, on en est tous conscients et on l’a tous en tête. »