Suite à la déroute contre l’Irlande, le XV de France se mobilise pour son prochain affrontement contre l’Écosse dans le Tournoi des Six Nations. Fabien Galthié et son équipe se trouvent dans une situation délicate, ne pouvant se permettre aucune erreur s’ils veulent éviter une crise potentielle.
Le XV de France, après une déroute face à l’Irlande (38-17), se prépare à affronter l’Écosse avec la ferme intention de redresser la barre dans le Tournoi des Six Nations 2024. Les problèmes tels qu’une entame de match préoccupante, une défense vulnérable et des difficultés en touche ont été exposés lors de la défaite humiliante contre le XV du Trèfle à Marseille. Les Bleus de Fabien Galthié se retrouvent dans une position délicate, nécessitant un sans-faute pour espérer remporter le Tournoi, après leur déception à la Coupe du Monde. Leur déplacement à Murrayfield offre une opportunité cruciale de redorer leur blason.
Thomas Ramos, l’arrière de l’équipe, souligne l’importance de la victoire après le résultat contre l’Irlande : « On sera forcément attendus après notre résultat contre l’Irlande : à nous d’être meilleurs et sérieux sur le terrain pour l’emporter. » François Cros, le troisième ligne, pointe du doigt le « manque d’engagement » et insiste sur la nécessité de se ressaisir, particulièrement au niveau de la défense. « C’est un secteur sur lequel il faut qu’on se ressaisisse parce que, au niveau international, quand on encaisse autant d’essais, c’est compliqué de l’emporter », souligne-t-il.
Malgré la nécessité de réagir, le sélectionneur Fabien Galthié opte pour la stabilité en apportant peu de changements au XV de départ. Cette décision suscite des interrogations quant à l’entêtement ou à la continuité dans la stratégie de l’équipe. Galthié explique : « Notre volonté, c’est le groupe, c’est l’équipe, c’est la solidarité. » Les Écossais, revigorés par une victoire historique au pays de Galles (27-26), arrivent avec la ferme intention de maintenir leurs propres rêves d’un Grand Chelem dans le Tournoi. Finn Russell, devenu père et capitaine, guide le XV du Chardon dans l’espoir de réaliser un exploit contre les Bleus.
