La Fondation HAVOBA arrive au Maroc ! Trois questions à Oumar Dia, élu à la Fédération Française de basket en charge des relations internationales sur la partie Afrique et formateur de dirigeants

Oumar Dia, élu à la Fédération Française de basket en charge des relations internationales sur la partie Afrique et président du Comité Parisien de Basket-ball prend la direction du Maroc ce dimanche en tant que formateur pour la composante dirigeants. Il a pris la parole au sujet de la Fondation avant son départ.

1. Vous accompagnez la Fondation HAVOBA au Maroc dans le cadre d’une formation des dirigeants. En quoi cette mission est-elle essentielle pour vous et pour les fédérations africaines ?


Cette mission est essentielle car la formation des dirigeants est un enjeu fondamental pour le développement du sport, que ce soit en Afrique ou ailleurs. Aujourd’hui, les fédérations africaines ont un vrai besoin en matière de structuration et de gestion des clubs, des ligues et des instances nationales. Mon rôle est d’apporter une expertise sur ces sujets et d’accompagner les dirigeants dans leur formation, afin qu’ils puissent mieux encadrer et structurer leurs organisations.

Il est important de souligner que nous ne venons pas imposer un modèle ou donner des leçons, mais plutôt partager notre expérience et nos méthodes de travail. Le but est que les fédérations puissent s’inspirer de ce qui se fait en France et l’adapter à leurs propres réalités. Ce type d’échange est essentiel pour renforcer le développement du sport à l’échelle internationale.

2. Ce projet implique trois disciplines sportives : basket, handball et volley. En quoi cette diversité est-elle un atout pour votre mission ?


Le fait d’avoir trois disciplines différentes dans ce projet est une vraie richesse. Chaque sport fonctionne avec ses propres spécificités, ses propres défis et modes de gestion, mais il existe aussi des points communs sur la manière de structurer une fédération, de gérer des clubs ou encore d’organiser des compétitions.

En travaillant ensemble, nous pouvons échanger sur nos méthodes respectives et tirer parti des meilleures pratiques de chaque fédération. Par exemple, une idée qui fonctionne bien dans le volley pourrait être adaptée au basket ou au handball, et inversement. Cette collaboration permet de créer une dynamique d’apprentissage mutuel, qui bénéficie à l’ensemble des acteurs impliqués.

3. Quel est le rôle de la Fondation HAVOBA et pourquoi y croyez-vous autant ?


La Fondation HAVOBA joue un rôle central, car elle permet de structurer et d’organiser toutes ces initiatives en leur donnant une cohérence globale. Elle met en avant des thématiques clés pour le développement du sport, comme le sport scolaire, la féminisation, la formation des dirigeants, des techniciens et des officiels. Ce sont des sujets essentiels pour nos partenaires africains, mais aussi pour nous en France.

J’y crois à 200% parce que c’est un projet qui apporte une véritable valeur ajoutée, non seulement en Afrique, mais aussi pour nos propres fédérations. En participant à ces échanges, nous nous enrichissons aussi de nouvelles perspectives et de nouvelles idées. C’est un partenariat gagnant-gagnant, où chacun peut apprendre de l’autre.

Fondation HAVOBA