FONDATION HAVOBA
FORMER & ACCOMPAGNER
Le Handball, le Volley-ball et le Basketball français unis au service de l’international
Sous l’impulsion de l’Agence Française de Développement et des Fédérations Françaises de Handball, Volley-ball et Basketball, la Fondation HAVOBA, sous égide de la Fondation du sport Français (FSF) a pour objectif de contribuer au développement de l’impact social de ces 3 disciplines sur le continent Africain
La Fondation HAVOBA compte de nombreux sportifs et sportives de renom en son sein. Des ambassadeurs qui vont prendre la parole dans une série d’interviews. Pour ouvrir le bal, c’est Siraba Dembélé, vice-championne olympique en 2016, championne du monde en 2017 avec l’équipe de France de handball, qui s’est exprimée au sujet de la Fondation !
Pourquoi avoir accepté d’être ambassadrice de la Fondation HAVOBA ?
Tout d’abord, j’aime bien l’idée d’unir les forces. Le fait que trois sports soient unis est pour moi une réelle plus-value qui permettra à la Fondation d’avancer. Le sport m’a tellement apporté que je connais son importance notamment chez les jeunes. Ce qui me touche particulièrement dans cette initiative est cette transmission à la jeunesse. Faire du sport, pour moi, c’est capital à tous les niveaux. Pour la santé bien sûr, mais je suis aussi convaincu qu’il est aussi un réel vecteur d’éducation pouvant nous aider à aller de l’avant dans la vie de tous les jours. Il me semble primordial donc que ces trois fédérations s’unissent pour que les enfants du monde entier et dans ce cadre en Afrique puissent pouvoir faire du sport dans de bonnes conditions.
En plus de l’accent sur la jeunesse, la Fondation met aussi au premier plan la féminisation, est-ce un sujet qui vous tient à cœur ?
Évidemment. Je ne veux pas qu’on fasse de différence en disant que cet aspect-là est réservé aux femmes, un autre aux hommes. En fait, il n’y a pas de différenciation à faire. Le sport n’a pas de sexe. En revanche, je n’apprécie pas particulièrement lorsque l’on commence à utiliser ce terme de féminisation. J’aimerais justement qu’il n’y ait pas besoin de faire une quelconque distinction. Il faut que l’amour du sport passe au-dessus de tout cela. Les compétences devraient seulement guider les choses que l’on veut faire sans même avoir besoin d’évoquer la question de genre.
Pourquoi la diffusion du handball dans le monde est-elle importante selon vous ?
Car c’est mon sport tout simplement et je l’aime plus que tout. J’aimerais que le handball, qui est principalement européen, devienne un véritable sport international. Il faut que tous les pays du monde entier puissent être représentés, que les meilleurs joueurs viennent des quatre coins du monde. Je veux que le hand soit le sport numéro un. Je milite énormément pour ce dernier car c’est un sport collectif complet. Je suis un peu chauvine, c’est sûr, mais il s’agit de ma passion. Si la Fondation HAVOBA peut permettre de la démocratiser au plus grand nombre, c’est un grand oui.
Avez-vous remarqué une quelconque évolution du handball africain tout au long de votre carrière internationale ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître,si je compare au moment où j’ai commencé le handball international et l’état des lieux actuel du handball africain, on remarque que certaines nations africaines qui évoluaient au plus haut niveau ont disparu de la circulation. L’exemple le plus frappant est celui de la Côte d’Ivoire qui a totalement été rayé de la carte. Pourtant, elles avaient l’air assez structurées avec de grandes joueuses et un réel suivi. Cela prouve le manque de stabilité de ces nations. Néanmoins, certaines montent en puissance comme l’Angola. Il domine le continent et ne cesse de s’affirmer dans le monde du handball. Il s’agit d’un exemple encourageant que doivent suivre les autres nations. La Fondation HAVOBA est là pour essayer de les accompagner vers cet objectif.
Pensez-vous que le handball africain a de belles années devant lui ?
Cela est difficile à dire mais en tout cas c’est un des objectifs de la Fondation et j’ai la conviction que cela va être une réussite. J’adorerais qu’un jour il puisse rivaliser avec l’équipe de France. Je souhaite que l’on voit des nations africaines dans le dernier carré des grandes compétitions comme les Mondiaux ou les Jeux Olympiques. Il est sûr que cette évolution ne se fera pas en un claquement de doigt mais je l’espère du fond de mon cœur. Enfin si la France gagne à la fin bien sûr (rire).