Ce n’était pas du grand art, mais c’était suffisant. Carlos Alcaraz, parfois brouillon, souvent frustré, a su serrer le jeu pour venir à bout d’un Alejandro Davidovich Fokina accrocheur (7-6 [2], 6-4). Direction : la première finale de Monte-Carlo pour le prodige espagnol.
Le début de match laissait pourtant croire à un scénario express : un break d’entrée, un 5-2 maîtrisé… avant de laisser revenir son compatriote. Déstabilisé par les gros lifts adverses, Alcaraz a perdu le fil, commis 20 fautes directes, et vu Davidovich revenir à hauteur. Mais dans le tie-break, le n°3 mondial a remis les pendules à l’heure, retrouvant son agressivité pour boucler la manche sur un cri libérateur.
Moins flamboyant que d’habitude, le Murcien a compensé par son efficacité : 21 coups gagnants, 5 balles de match sauvées par son adversaire, un dernier coup droit long de ligne pour plier l’affaire. Cette finale, la deuxième de sa saison, pourrait aussi lui offrir la place de n°2 mondial… et un vrai soulagement après treize mois sans titre en Masters 1000.