L’Open d’Australie a préparé une bulle sanitaire spéciale pour les stars du circuit. Un traitement particulier que critique le Français Jérémy Chardy.
Rafael Nadal, Novak Djokovic, Dominic Thiem, Serena Williams, Naomi Osaka, Simona Halep et deux autres stars du circuit seront placées dans un isolement spécifique deux semaines avant le premier Grand Chelem de la saison, qui s’ouvrira le 8 février à Melbourne. Les organisateurs de l’Open d’Australie ont pris cette décision inédite pour préserver au maximum leurs têtes d’affiche.
Dans les colonnes de L’Equipe, le Français Jérémy Chardy s’insurge contre ce qu’il considère comme un traitement de faveur. Car en contrepartie de cette bulle spéciale, ces VIP bénéficieront de privilèges dont seront privés les autres concurrence de l’Open d’Australie, qui seront strictement confinés dans leurs chambres entre les matches et ne disposeront d’un droit de sortie que de 5 heures par jour pour s’entraîner. “C’est bizarre, pour ne pas dire plus. Ils pourront même bénéficier d’une salle de gym à l’hôtel et faire leurs exercices qui ne compteront pas dans le quota des cinq heures”, s’insurge Chardy.
Mais le patron de l’Open d’Australie assume. “Nous sommes presque au nombre maximum de personnes que nous sommes autorisés à placer en quarantaine à Melbourne”, se défend Craig Tiley.
Près d’un an après son apparition, le coronavirus continue de perturber la planète tennis. Et c’est encore loin d’être terminé…