À l’approche de l’élection à la présidence de la FFT, Gilles Moretton, candidat à sa propre succession, défend un bilan marqué par des avancées économiques et des projets ambitieux.
À trois jours de l’élection à la présidence de la Fédération française de tennis (FFT), Gilles Moretton, en poste depuis 2021, défend son bilan face aux critiques. Accusé de problèmes de management et confronté à son ancien soutien Germain Roesch, l’ancien joueur professionnel met en avant les résultats économiques de son mandat. “Il y a quatre ans, on prend une fédération avec 92 millions d’euros de pertes. Aujourd’hui, on a 33 millions de résultat net”, souligne-t-il. Sous sa présidence, la FFT a également dépassé le cap d’1,1 million de licenciés, contre 950 000 en 2021.
Moretton, qui se décrit comme un “président de terrain plutôt qu’un président de salon”, défend également sa gestion des clubs et des sports émergents comme le padel et le beach tennis. “Aucun président avant moi n’est allé visiter autant de clubs”, affirme-t-il, tout en rappelant les efforts réalisés pour le tennis féminin et l’intégration de nouvelles compétitions. Sur le haut niveau, il reste optimiste : “On a une bonne génération avec 13 joueurs dans le top 100, et chez les filles, Clara Burel et Diane Parry peuvent viser le top 20.”
“Le tennis partout et pour tous”
S’il est réélu, Moretton entend prioriser des projets inclusifs, notamment en faveur des jeunes joueurs en situation de handicap. “Ma philosophie, c’est le tennis partout et pour tous”, conclut-il, insistant sur l’importance de fidéliser les jeunes et de rendre le tennis accessible au plus grand nombre.
🗣️🇫🇷 Gilles Moretton, candidat pour un nouveau mandat à la tête de la FFT : "La plus grande satisfaction est dans l’humain. On considère que le travail n’est pas terminé. Soyons unis, la FFT n’appartient à personne et surtout pas à Gilles Moretton."
— Timothée THOMAS-COLLIGNON (@TimoTC2) October 9, 2024
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