Ambitieux et combatif, Arthur Fils est le dernier Français en lice à Indian Wells et vise une première qualification en quart de finale d’un Masters 1000.
Après un début d’année compliqué, marqué par un abandon à l’Open d’Australie face à Ugo Humbert et des résultats mitigés sur le circuit ATP, Arthur Fils retrouve des couleurs à Indian Wells. Battu rapidement à Dubaï après une victoire unique à Rotterdam, le Français affiche un tout autre visage en Californie. Exempté de premier tour, il s’est imposé avec autorité contre Gabriel Diallo avant de livrer une bataille intense face à Lorenzo Musetti, confirmant ainsi sa montée en puissance.
Un encadrement adapté
Entouré de son préparateur physique – son père –, de son agent et de son coach Ivan Finkus, dernier renfort de son équipe, Fils évolue dans une structure taillée pour son développement. Il apprécie le discours direct de Finkus, ancien entraîneur de Marin Cilic, et s’investit dans une méthode d’entraînement exigeante, basée sur la répétition des gestes. Tout en comptant sur son équipe, il conserve une part d’indépendance, alternant moments de travail et espaces personnels, parfois en compagnie de son ami Giovanni Mpetshi Perricard.
Un joueur spectaculaire
Face à Musetti, Fils a offert un match intense et spectaculaire, sauvant une balle de match avec audace. Son agressivité assumée et son goût pour le spectacle ont enflammé le public, créant une atmosphère digne des grandes rencontres. « Je suis jeune, j’ai beaucoup à gagner, alors il faut aller chercher les points sans reculer », explique-t-il, satisfait de son approche conquérante.
Des ambitions élevées
Futur numéro 1 français à l’issue du tournoi, Fils ne se satisfait pas de ce statut. « C’est bien, mais ce n’est pas mon objectif principal », affirme-t-il, préférant se concentrer sur sa progression. Son agent souligne sa détermination et son implication totale dans un projet personnel structuré, rare à son âge chez les joueurs français.
Un 8e de finale à ne pas sous-estimer
Arthur Fils affrontera en huitièmes Marcos Giron, un adversaire à prendre au sérieux malgré un classement inférieur. L’Américain, qui évolue à domicile, a déjà battu Casper Ruud et Alexei Popyrin, preuve qu’il faudra rester vigilant. « Ce ne sera pas facile », prévient Fils, bien conscient du défi à venir.