L’AMA (Agence Mondiale antidopage) va changer sa loi et veut se montrer plus souple concernant les affaires de dopage.
L’affaire des tests antidopage positifs de Jannik Sinner et Iga Świątek en 2024 a secoué le monde du tennis. L’Agence mondiale antidopage (AMA), après avoir interpellé Sinner pour une possible suspension allant de un à deux ans, n’a pas encore commenté le cas de Świątek, qui a déjà été suspendue pour un mois. Ce scandale a conduit l’AMA à réexaminer certaines de ses règles relatives aux cas de « dopage involontaire ».
Comme l’explique Ubitennis, l’AMA ne parlera plus de « produit contaminé » mais désignera désormais ce type de situation comme une « source imprévisible de substance interdite ». Cette évolution permettrait de réduire les sanctions pour des athlètes comme Sinner et Świątek, qui affirment avoir été contaminés de manière involontaire. De plus, l’AMA souhaite introduire des « niveaux de concentration minimaux » pour les substances interdites. Cela signifie qu’en dessous d’un certain seuil de présence d’une substance interdite, les tests ne seraient pas considérés comme positifs. Ce changement pourrait alléger les sanctions pour les cas où la substance interdite est présente à des niveaux très faibles et involontaires.