Patrick Mouratoglou, fondateur du circuit UTS, a expliqué qu’il ne cherche pas à concurrencer l’ATP, le circuit principal du tennis mondial, malgré les actions en justice lancées contre cette organisation par des joueurs et un syndicat cofondé par Novak Djokovic.
Selon lui, l’ATP ne l’a jamais empêché de lancer l’UTS, soulignant que les dirigeants de l’ATP lui avaient même facilité la tâche. Il a mentionné : « Honnêtement, non, je n’ai jamais eu de bâtons dans les roues… Ils m’ont même facilité la tâche. »
« agrandir la fanbase du tennis »
Concernant la critique selon laquelle l’UTS, avec ses événements limités à huit joueurs parmi les meilleurs, n’aide pas à améliorer les conditions de vie des joueurs, Mouratoglou a expliqué que son objectif est d’attirer de nouveaux fans, surtout parmi les jeunes, en mettant en avant des stars du tennis : « Ma logique, c’est de proposer un produit pour agrandir la fanbase du tennis. » Il a aussi insisté sur le fait qu’il n’était pas « normal » qu’un nombre aussi important de joueurs perde de l’argent chaque semaine.
Interrogé sur les éléments que l’ATP pourrait emprunter à l’UTS, il a précisé qu’il ne souhaite pas que l’ATP change en ce sens, étant donné que sa base de fans est très conservatrice : « Ils n’ont pas d’autre choix que de satisfaire leur fanbase. » Mouratoglou propose plutôt de maintenir le tennis traditionnel tout en offrant une alternative via l’UTS : « Ces deux formats peuvent vivre côte à côte en parfaite harmonie. »