Invité du podcast « Air Open », Fabrice Santoro a une petite idée de ce qu’il faudrait à Alexander Zverev pour arriver à gagner un Grand Chelem.
En janvier, Jannik Sinner remportait son 3e Grand Chelem. Dans le même temps, Alexander Zverev était battu en finale pour la 3e fois. Une malédiction qui perdure pour le numéro 2 mondiale, dont le talent est pourtant indéniable.
Invité du podcast tennis mensuel de L’Équipe « Air Open », Fabrice Santoro a donné des pistes pour aider à comprendre les manques de Zverev pour gagner un Grand Chelem : « Il a énormément de qualité, c’est un très grand champion, mais il n’a pas une très bonne main. Il n’est pas à l’aise et malheureusement, quand on prend des passings d’Alcaraz ou Sinner, il faut avoir une bonne volée sinon on se fait transpercer. » C’est un fait, l’Allemand monte moins à la volée que d’autres cadors du circuit pour écourter le point.
Santoro fait notamment un parallèle avec le Français Gaël Monfils, au style de jeu similaire : « Quand on est si fort sans jouer vers l’avant, on a du mal à sortir de sa zone de confort. C’est à Zverev de se dire « ok, je peux être plus agressif « . »
Avant l’Open d’Australie, Zverev avait déjà perdu deux finales de Grand Chelem, en 2020 contre Dominic Thiem à New York (2-6, 4-6, 6-4, 6-3, 7-6) et en 2024 à Roland-Garros contre Carlos Alcaraz (6-3, 2-6, 5-7, 6-1, 6-2). Le Norvégien Casper Ruud a lui aussi perdu les trois finales de Grand Chelem qu’il a disputées.
