Pour la FIFA, le VAR est un succès

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By ManuFrattali

Avant le début de la phase finale de la Coupe du monde, la FIFA revient sur l’utilisation de l’arbitrage vidéo lors des 48 rencontres de poules. L’instance internationale se félicite du bilan enregistré. D’après la FIFA, le taux de bonnes décisions est de 99,3% pour les 14 modifications consécutives à un recours au VAR.

Les arbitres assistants vidéo (VAR) ont analysé 335 faits de jeu en 489 matches, soit une moyenne de 6,9 par match. Il y a 17 recours à l’assistance vidéo, dont 14 où l’arbitre central est allé vérifié lui-même les images sur l’écran situé en bord de terrain. Pour son exercice d’autosatisfaction, la FIFA a fait intervenir un trio d’arbitres : Pierluigi Collina, Rosetti et Bussaca. Les trois hommes ont insisté sur le peu de temps perdu (80 secondes), le comparant, selon leurs chiffres, aux 7 minutes 42 de temps effectif consacrés à des sorties de but où à des touches.

Le Var aurait permis sur ce premier tour de passer de 95 % de décisions arbitrales justifiées à 99,3 %. Mais comme seule la FIFA connaît la mystérieuse formule qui permet d’approcher les 100%, on est obligé de la croire sur parole. La FIFA a toutefois fait preuve de pédagogie en divulguant des extraits des conversations entre l’arbitre central et son homologue de l’assistance vidéo sur des actions qui ont conduit à l’utilisation du VAR.

Exemple avec Sénégal-Colombie et le penalty finalement retiré à Sadio Mané. « Je pense que la plupart d’entre nous auraient donné le penalty, en direct, c’était la première impression », indique Collina. Mais la vidéo va changer la décision.

« Attends on est en train de vérifier »
« Pour moi il n’y a pas penalty, il a joué le ballon »
L’arbitre de champs va alors visionner l’action sur l’écran situé au bord du terrain, avec les 2 meilleurs angles de vue sélectionnés
« Tu as raison, il prend la balle »
Commentaire de l’arbitre VAR. « IL touche la balle, mais ce n’est pas une simulation »

Le système pourrait évoluer dans le futur afin de permettre, par exemple, d’accorder un « joker » Var à chaque équipe ou de faire entendre en direct l’échange entre l’arbitre du centre et la cabine du VAR, comme le fait déjà le rugby.

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