Entre déception et fierté

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By Rédaction Sport.fr

Malgré l’élimination en quart de finale de la Coupe du monde face à l’Allemagne (1-0), les Bleus étaient fiers de leurs prestations au Brésil et confiants pour l’avenir.

Je préfère retenir, aujourd’hui, le positif depuis qu’on a posé le pied au Brésil le 9 juin. En une phrase, Didier Deschamps a résumé l’état d’esprit habitant les rangs tricolores. La défaite contre l’Allemagne (1-0) en quart de finale a certes été un coup dur, mais pas un coup d’arrêt. Le contrat a été rempli par les Bleus, avec un quart de finale de Coupe du monde, objectif fixé avant le départ pour le Brésil. Il restera quand même une pointe de déception, comme l’a avoué sans mal Hugo Lloris au micro de beIn Sports : C’est quand même une belle performance. Il y a de la déception puisqu’on espérait plus. Il n’a pas manqué grand-chose pour créer l’exploit. Il y a beaucoup de déception. Je pense qu’il y avait la possibilité, a même assuré Blaise Matuidi.

C’est normal que cela soit difficile. Nous sommes une équipe encore très jeune, et tout le monde découvrait ce que représentait un quart de finale de Coupe du monde. Eux avaient plus d’expérience. Mais nous avons une bonne équipe, qui monte en puissance, a glissé au Figaro Karim Benzema, confiant en l’avenir, comme son sélectionneur. Sur ce qu’on a vu depuis le début de la compétition, il y a de la matière mais il a encore du travail à effectuer, a toutefois tempéré Didier Deschamps. Il va falloir maintenir cet état d’esprit et s’améliorer, car il y a encore une marge de progression. Les joueurs préféraient quand même retenir l’état d’esprit affiché, qui leur a permis de reconquérir une partie de leur public perdue après 2010 ou 2012.

On a quand même bien représenté notre pays, avec fierté, a déclaré Mamadou Sakho, dans des propos relayés par le Monde. On finit la compétition en étant fier d’avoir tout donné pour la patrie, je pense que les Français l’ont senti aussi. C’est la chose à retenir, parce qu’on a joué avec notre coeur, ça s’est senti. L’âme est là, quelque chose s’est créé, on l’a démontré sur le terrain. Fierté, c’est également un mot qu »avait en bouche Yohan Cabaye, donnant rendez-vous dans deux ans : Ce groupe vit bien ensemble, et dans deux ans ça peut être bon. Il faut progresser, aller plus haut et dans deux ans l’Euro à la maison…. Le rendez-vous est pris.

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