Le TAS maintient Platini à l’écart

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By Rédaction Sport.fr

Michel Platini ne pourra pas présider le tirage au sort de l’Euro 2016 samedi. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) maintient sa suspension de 90 jours de toute activité dans le football prononcée par la FIFA. Un coup fatal à sa candidature à la présidence de la FIFA. Suspendu jusqu’au 5 janvier 2016, la question de sa carrière de dirigeant se pose.

Michel Platini affichait un sourire au bord des lèvres en quittant les bureaux du TAS à Lausanne (Suisse) cette semaine. Entendu par ce tribunal indépendant, le président de l’UEFA s’était expliqué sur son étrange contrat passé oralement avec Sepp Blatter. Vous savez que je n’aime pas les injustices, j’espère qu’on m’a bien entendu, a lancé l’ancien meneur de jeu de l’équipe de France mardi. Ses explications n’ont visiblement pas convaincu les trois arbitres. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) ne lève pas sa suspension de 90 jours de toute activité dans le football prononcée par la FIFA. Une sanction qui l’a empêché jusqu’ici de faire campagne pour la présidence de la FIFA. L’instance judiciaire suprême du sport n’autorise donc pas Michel Platini à assister au tirage au sort de l’Euro 2016 samedi à Paris.

L’avis du TAS, qui recommande à la FIFA de ne pas prolonger la suspension provisoire de Michel Platini, est un coup très dur à la carrière de Michel Platini en tant que dirigeant dans le sport. Les délais ne lui permettent pas de prétendre à la présidence de la FIFA même si le TAS pense l’inverse : La Formation arbitrale du TAS (…) a déterminé que le maintien de la suspension provisoire en cours n’était pas susceptible de causer un dommage irréparable à Michel Platini pour le moment. Le TAS s’est appuyé sur les garanties préalablement exprimées par la FIFA de rendre sa décision finale le 5 janvier 20016 au plus tard, à savoir avant le terme de la suspension provisoire. Le pire est sans doute à venir. Platini devra de nouveau se présenter le 18 décembre devant la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA. La chambre d’instruction de cette même Commission a requis à son encontre une suspension à vie pour avoir perçu 1,8 million d’euros de la part du président de la FIFA en 2011 pour un travail de conseiller achevé en 2002. Tout porte à croire que la juridiction suivra cet avis. Jugeant que même si la suspension était immédiatement levée, une telle mesure ne donnerait aucune garantie à Michel Platini que la Commission ad hoc de la FIFA validerait sa candidature pour l’élection présidentielle de la FIFA avant le 5 janvier 2016, le TAS vient de lui ouvrir un boulevard en jugeant le dossier suffisamment solide pour maintenir la suspension du président de l’UEFA. Un président en sursis.

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