Dans les colonnes de France Football, Arsène Wenger a évoqué l’impact que pourrait avoir le Brexit. Selon lui, la Premier League pourrait être impactée par la sortie de l’Angleterre de l’Union Européenne.
Comme à son habitude, le technicien des Gunners est très attentif à ce qui se passe dans l’actualité économique. Le technicien a toutefois été surpris par le résultat du référendum : Personne ne sait vraiment où l’on va. Mais le choc, c’est que l’on découvre qu’il y a en Angleterre une majorité de gens qui veulent sortir de l’Europe. C’est encore plus flagrant quand on vit à Londres, la ville cosmopolite par excellence. Le manque de visibilité l’inquiète : Les Anglais sont dans le flou au niveau politique. Du coup, l’Europe peut aussi vaciller.
Il estime ainsi que cette situation de flottement peut avoir un effet immédiat sur la Premier League : Les joueurs vont voir leurs salaires baisser un peu et la concurrence avec l’Allemagne, par exemple, va être plus forte. (…) C’est surtout sur le long terme que les questions se posent. La façon dont l’Angleterre va sortir de l’Europe va dicter l’avenir de la Premier League, assure-t-il. Il pense aussi qu’à moyen terme l’image de championnat le plus attractif pourrait disparaître. Cet événement lui rappelle la sanction qui avait suivi le drame du Heysel, en 1985, et qui avait posé beaucoup de difficultés aux clubs anglais : Quand l’Angleterre est sortie des Coupes d’Europe pendant cinq ans, elle a ramé pour revenir au niveau des autres. Je crois que l’Angleterre a besoin de l’Europe, c’est indispensable. Et l’Europe a besoin de l’Angleterre. N’oublions pas que ce sont les Anglais qui ont créé ce sport.
En attendant, les clubs anglais, qui disposent encore d’une manne financière considérable, continuent de faire main basse sur la plupart des talents des cinq grands championnats.
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