Dans le cadre d’un entretien accordé ce lundi au site de la FIFA, Thierry Henry affiche son désir de prendre les rênes d’une équipe. Retraité des terrains depuis le mois de décembre, l’ancien attaquant d’Arsenal ne veut pas précipiter les choses.
A l’image d’un Zinedine Zidane pour qui le passage par la Castilla du Real Madrid constitue une étape vers un poste plus prestigieux, Thierry Henry a accepté de prendre la tête des U16 d’Arsenal, une information officialisée il y a quelques jours par Arsène Wenger en personne. Retraité depuis décembre dernier après quatre ans passés aux New York Red Bulls, Titi n’a ainsi pas quitté le monde du football, puisque cette nouvelle responsabilité s’ajoute à son statut de consultant auprès de la chaîne anglaise Sky Sports.
Âgé aujourd’hui de 37 ans, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France (51 buts en 123 sélections) compte en tout cas se reconvertir comme entraîneur. A l’occasion d’une interview accordée sur le site de la FIFA, le champion du monde 1998 et d’Europe 2000 annonce la couleur. Oui, bien sûr. Mais chaque chose en son temps. D’abord, il faut obtenir la licence, prévient-il. C’est une chose de bien connaître le football et c’en est une autre de transmettre ses connaissances aux joueurs, de gérer les égos… Ce n’est pas facile. J’ai beaucoup de choses à apprendre. Mais j’ai la vocation et cela m’intéresse.
Désireux de prendre son temps, le natif des Ulis a bien conscience de la difficulté de cette mission. Quand on est joueur, on s’entraîne et on rentre à la maison. L’entraîneur, lui, doit arriver tôt, préparer l’entraînement et penser à la suite, détaille-t-il. Comment réintégrer un joueur blessé ? Comment sortir d’une mauvaise passe ? Il faut résoudre tous les problèmes : un joueur qui se plaint parce qu’il ne joue pas, la presse qui évoque les trois derniers matches sans victoire… Il faut gérer tout ça et ce n’est pas facile. Il faut donc avoir la patience de bien se former. Le fait d’avoir beaucoup appris avec tous (ses coachs, ndlr) l’aidera sûrement dans sa tâche.
Camille Fischbach pour Top Mercato