Brunel : « la fin du match me rassure »

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By Greg Z.

Jacques Brunel a répondu aux questions des journalistes ce dimanche après la défaite 26 – 14 en Irlande lors de la 4e journée du Tournoi des Six Nations.

 

On n’a quasiment jamais vu le XV de France autant dominé en première période… Est-ce aussi votre avis ?

« Ils doivent avoir 99% de possession (77% en fait). On a défendu malheureusement en faisant des fautes qui ont entraîné leur occupation du terrain, et ainsi de suite. Ils nous ont étouffés, on n’a pu avoir que très peu l’initiative. »

Etes-vous inquiet à six mois de la Coupe du monde ?

« Je suis déçu bien sûr car on attendait une meilleure entame, c’est clair. Heureusement la fin de match me rassure un peu sur le caractère montré par l’équipe. Mais il est évident qu’on ne pouvait pas imaginer qu’on subirait autant. »

Vous n’avez pas répondu à la question. Y-a-t-il de l’inquiétude ?

 « Non. Nous savions avant de venir que l’Irlande était une équipe mieux rodée que nous, avec plus de confiance et de repères. On pensait pouvoir les contester, malheureusement les circonstances ont fait que cela n’a pas été le cas. Heureusement on a montré du caractère en 2e période et de l’allant jusqu’à la fin. On a loupé la première, mais je vais retenir la fin de match où les garçons sont allés chercher deux essais alors qu’ils auraient pu baisser les bras. »

Que manque-t-il au XV de France pour rivaliser avec les meilleures nations ?

« Si on regarde le match d’aujourd’hui, il nous manque de la maîtrise, c’est évident. En défense, car on fait des erreurs, comme sur la couverture du terrain (en troisième rideau) où la communication n’a pas été très bonne. »

L’écart avec les meilleurs est-il plus grand que vous ne le pensiez ?

« L’Irlande a accumulé de la confiance, a un jeu bien léché où chacun a ses repères. Ils ont une continuité depuis des mois et des mois supérieure à la nôtre. »

Quel sera le mot d’ordre en Italie ?

« Comme ici (le XV de France ira à Rome) avec l’intention de gagner. Il ne faut pas sous-estimer la valeur de l’Italie, y aller avec beaucoup de conviction et de précautions. On espère rivaliser. Même si elle ne l’a pas montré aujourd’hui (dimanche), je sais mon équipe capable de rivaliser avec toutes les équipes du Tournoi. »

Propos recueillis en conférence de presse

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